1 novembre 2020
Juil 30, 2016 blogespecoauverg Relation à Autrui Commentaires fermés sur Etre authentique
Etre authentique procure une joie immense. A chaque instant et devant chaque personne, vous vous positionnez et affirmez ce qui vous habite calmement, avec une bienveillance pour votre interlocuteur.
Tout au long de notre vie, nous sommes passés du statut d’enfant à adolescent puis à celui d’adulte. Nous avons stocké un nombre impressionnant d’informations, nous avons traversé de nombreuses expériences et situations plus ou moins agréables. Tout s’est inscrit en nous et nous avons appris à vivre avec ces souvenirs plus ou moins agréables.
Oui mais voilà, nos blessures anciennes sont parfois réactivées quand une situation résonne sur elles. Et cela arrive régulièrement quand un mot ou un comportement de votre interlocuteur vous agace ou pire, vous met hors de vous. Le plus simple est de prendre de la distance avec l’évènement, visualiser avec des objets symboliques ce qui s’est passé et entendre ce que cela vous évoque.
Le plus compliqué à vivre, c’est lorsque votre curseur de bien-être dépend de celui de vos proches.
Par exemple, je suis inquiète et angoissé quand mon fils risque de perdre son emploi ou quand son couple bat de l’aile. La situation semble pénible pour lui donc je le vis mal aussi ! A contrario, si c’est le nirvana, que tout est beau dans le meilleur des mondes pour lui, je suis aux anges.
Comment se fait-il que mon bien-être dépende de celui de mes proches ?
Dépendre…Est ce que cela veut dire que je serais sans aucune autonomie de ressenti ? Est ce que cela sous-entend que je n’ai aucune liberté d’agir par moi-même ?
Une relation a deux bouts : Moi, l’Autre et la relation. Je suis à mon bout de relation et je suis libre d’agir, de penser, de ressentir comme je le sens. A fortiori, l’Autre a le droit et la possibilité d’agir, de penser, de ressentir à sa guise aussi. Par conséquent, si mon bien-être dépend de l’autre c’est que je tente de contrôler son bout de relation. Déjà, je ne suis pas à ma place et, en plus, je l’empêche de vivre comme il l’entend.
Pourquoi ? Qu’est ce qui fait que j’agis de la sorte ?
Cette manière d’agir demande beaucoup d’énergie car, non seulement je gère mon bout de relation et croyez-moi, c’est déjà beaucoup, et pour corsé le tout, je me démène pour diriger celui de l’autre. En agissant ainsi, je développe une énergie folle au risque de ne pas gagner à chaque fois. La preuve en est, c’est que malgré mes efforts, l’autre est parfois malheureux.
Cette dépense d’énergie doit vraiment être importante pour moi. Qu’est ce que j’en attends ? Qu’est ce que j’y gagne ? Pourquoi je veux que l’autre soit heureux ?
Et bien, regardez-vous quand l’autre reçoit du beau et du bon. Vous avez presque la sensation que c’est vous qui le recevez. Vous le vivez avec la même intensité que si cela vous étiez destiné. Vous êtes enjoué quand c’est une bonne nouvelle, triste quand c’est une mauvaise. Oui, tous les messages et comportements bons ou mauvais qui sont destinés à l’autre, c’est Vous qui les recevez, les absorbez. Tout ce que vous prétendez donner à l’autre, c’est à vous-même que vous les donnez, à l’ex-petit enfant que vous étiez et qui n’a pas reçu sa ration de bon ! C’est une relation « boomerang ».Vous affirmez donner et cela vous revient rapidement. Une réelle escroquerie pour l’autre.
Et si d’aventure un tiers osait dire à vos proches un mot désagréable ou avoir un comportement agressif, c’est vous qui vous sentez blessé, vous l’ex-petit enfant qui est en manque de protection de la part de ses parents. L’autre, vous n’y faites pas spécialement attention, vous êtes trop submergé par votre propre émotion.
Alors non, ce n’est pas de l’empathie, ce n’est pas parce que vous aimez trop vos proches. C’est seulement un manque, un trou d’amour, de douceur, d’attention…et que sais je encore, à combler.
La meilleure solution est de combler ce « trou » par vous-même en vous donnant directement de l’amour, de la douceur, de l’attention. Sachez être bienveillant pour vous-même, offrez-vous régulièrement des cadeaux, du bon temps. Gardez près de vous un objet symbolique qui représente ce bon et beau dont vous avez besoin. Ainsi, comblée par vous-même, vous pourrez ainsi réellement donner à l’autre sans l’escroquer. Votre don circulera dans la relation jusqu’à lui et il l’accueillera comme un vrai don.
Par ailleurs, votre bien-être ne dépendra plus de l’autre car vous deviendrez auteur, au sens autonome et serez libre d’agir comme vous le voulez. Vous vous sentirez heureux même si vos proches vivent un moment difficile. Bien entendu, vous pouvez ressentir de l’empathie et échanger avec eux mais en aucun cas vous prendrez sur vous ce qui ne vous appartient pas.
Beau cheminement vers votre Authenticité, je vous souhaite d’être un bon compagnon pour vous-même.
Procéder au sauvetage d’autrui prive habituellement ce dernier d’une liberté d’action fondamentale, de la satisfaction de faire ses propres expériences et d’en éprouver le bonheur par la réunification et la réalisation de son Soi.
Occupez-vous de vous! Milton Cameron
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